François de Salignac de La Mothe FÉNELON... - Lot 109 - Ader

Lot 109
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François de Salignac de La Mothe FÉNELON... - Lot 109 - Ader
François de Salignac de La Mothe FÉNELON (1651-1715). L.A., [Cambrai] samedi 1er avril 1713, à son petit-neveu Gabriel-Jacques de Salignac, marquis de Fénelon (« Fanfan ») à Paris ; 2 pages in-8, adresse avec marque postale et restes de cachet de cire rouge. Belle lettre familiale à son cher Fanfan. « Je fais des promenades toutes les fois que le tems et mes occupations me le permettent. Mais je n’en fais aucune, sans vous y désirer. Je ne veux néanmoins vouloir que ce qui plaît au maître de tout. Vous devez vouloir de même, le tout sans tristesse ni chagrin. Ô qu’on a une grande et heureuse ressource, quand on a decouvert un amour tout puissant qui prend soin de nous, et qui ne nous fait jamais aucun mal, que pour nous combler de biens. Qu’on est à plaindre quand on ne connoit pas cette aimable ressource pour le tems et pour l’éternité. Combien d’hommes qui la repoussent ! Le bon Put [Dupuy] marche avec nous, et quelquefois il évite nos courses, quand il est las. C’est le meilleur homme qu’on puisse voir »… Il évoque la blessure à la jambe de son petit-neveu (blessé à Landrecies) : « J’attends la fin de vos operations pour me soulager dans la pensée que vous serez alors enfin un peu soulagé. Il faut aller patiemment jusqu’au dernier fonds du mal, et ne hazarder rien sur la guerison radicale. Mais il ne faut pas se presser. Il faut laisser des tems de respiration pour appaiser la douleur. Vous estes en bonnes mains. Les invisibles sont encore meilleurs que celles qu’on voit »… Il envoie ses pensées à sa nièce malade [Mme de Chevry], « qui nous écrit des lettres dont je suis bien attendri »… Correspondance, t. XVI, p. 149.
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