Félicité de LAMENNAIS (1782-1854). Manuscrit... - Lot 181 - Ader

Lot 181
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Félicité de LAMENNAIS (1782-1854). Manuscrit... - Lot 181 - Ader
Félicité de LAMENNAIS (1782-1854). Manuscrit autographe, Essai sur l’indifférence en matière de Religion. Chapitre XXXVIII ; 11 pages petit in-4 montées sur 2 ff. in-fol. Chapitre pour un nouveau tome de l’Essai sur l’indifférence en matière de religion, qui devait figurer dans un tome V annoncé à la fin du tome IV (1828), mais qui ne vit jamais le jour. Ce manuscrit, parfaitement lisible, complet de ses notes, et présentant quelques ratures, ajouts et corrections, fut publié parmi les « Mélanges religieux et philosophiques » du tome second des Œuvres inédites procurées par A. Blaze (E. Dentu, 1866), pp. 287 à 293. Ce chapitre xxxviii est intitulé : « Troisième conséquence du principe de l’autorité : l’Eglise catholique est la seule société dépositaire des dogmes et des préceptes révélés, ou la seule société qui professe la vraie Religion ». Lamennais poursuit ici l’examen du « principe de l’autorité », par lequel les hommes discernent la vraie religion des fausses. « De toute éternité Dieu existoit heureux en lui-même, et rien n’existoit que lui, et dans son être essentiellement un, trois Personnes égales et distinctes formoient une société à jamais immuable, que nulle parole ne peut expliquer, que nulle raison finie ne sauroit comprendre, parce qu’elle est le mystère même de la nature divine. Lorsqu’il eut résolu de communiquer à d’autres êtres une portion de la vie dont il possédoit la plénitude, ou de manifester au dehors sa puissance, sa sagesse et son amour, il créa de pures intelligences, et, selon le dessein qu’il avoit conçu de fonder une Cité immortelle et parfaite où sa gloire éclateroit éternellement, il unit ces purs esprits par des rapports mutuels, et il daigna les établir en société avec lui-même, en se révélant à eux, et en leur imposant des lois. Mais parmi ces substances célestes, il y en eut qui, ravies des perfections qu’elles découvroient en elles-mêmes et s’admirant avec orgueil, aspirèrent à l’indépendance et s’élevèrent contre Di
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