PUCCINI Giacomo (1858-1924). MANUSCRIT MUSICAL... - Lot 1208 - Ader

Lot 1208
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PUCCINI Giacomo (1858-1924). MANUSCRIT MUSICAL... - Lot 1208 - Ader
PUCCINI Giacomo (1858-1924). MANUSCRIT MUSICAL autographe signé, E l’uccellino… Ninna-nanna, 1899 ; 2 pages grand in-fol. d’un bifeuillet, signature et date en bas de la 4e page ; relié dans un volume in-fol. cartonné à la bradel avec pièce de titre sur le premier plat. Manuscrit de premier jet de cette célèbre berceuse pour chant et piano, composée alors que Puccini terminait Tosca. Puccini écrivit E l’uccellino à la mémoire de son ami lucquois le Dr Guglielmo Lippi, mort de la fièvre typhoïde quelques mois après s’être marié. Cette berceuse est dédiée à Guglielmo (dit Memmo) Lippi (1898-1944), né en juillet 1898, deux mois après la mort de son père, un des plus proches amis de Puccini à Lucca. [Guglielmo, qui ajoutera à son nom celui de son beau-père Francesconi, dirigera plus tard un hôpital psychiatrique à Lucca ; opposant au fascisme, impliqué dans la Résistance, il sera arrêté et tué par les nazis.] Puccini a écrit cette brève mélodie sur un poème de son ami Renato Fucini (1843-1921) ; elle « possède un charme simple et juvénile qui rappelle la musique de Mimi et de Butterfly » (Mosco Carner). En ré majeur à 2/4, marquée Allegro moderato, elle compte trois couplets. « E l’uccellino canta sulla fronda : “Dormi tranquillo, boccuccia d’amore : piegala giù quella testina bionda, della tua mamma posala sul cuore”. E l’uccellino canta su quel ramo : “Tante cosine belle imparerai, ma se vorrai conoscer quant’io t’amo, nessuno al mondo potrà dirlo mai !” E l’uccellino canta al ciel sereno : “Dormi, tesoro mio, qui sul mio seno” ». [Et l’oisillon chante sur la branche : “Dors tranquille, frimousse d’amour, penche-la, cette tête blondinette, laisse-la reposer sur le cœur de ta maman”. Et l’oisillon chante sur ce rameau : “Tu apprendras tant de choses mignonettes, mais voudrais-tu savoir combien je t’aime, personne au monde ne pourra jamais te le dire !” Et l’oisillon chante au ciel serein : “Dors, mon trésor, là sur mon sein” ».] Le manuscrit, à l
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