EUGÈNE DE BEAUHARNAIS. P.S. « P. E », Eichstett... - Lot 568 - Ader

Lot 568
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Estimation :
200 - 250 EUR
EUGÈNE DE BEAUHARNAIS. P.S. « P. E », Eichstett... - Lot 568 - Ader
EUGÈNE DE BEAUHARNAIS. P.S. « P. E », Eichstett 1er octobre 1821, sur une L.A.S. d’Étienne Soulange-Bodin à lui adressée, Paris 12 septembre 1821 ; 4 pages in-4. Sur le commerce du sucre et les intérêts du Prince Eugène sur ce marché. Proche du pouvoir et des Beauharnais, le chevalier Étienne Soulange-Bodin (1774-1846), homme politique, diplomate et botaniste français, est chef de cabinet et ami d’Eugène de Beauharnais. Il l’informe de l’arrivée des 30 premières barriques de sucre au Havre sur le navire Le Jeune Louis, et de la baisse drastique de la valeur de cette denrée ; en conséquence de quoi il a demandé d’en suspendre la vente, en espérant « que la faveur du cours se rétablira ». Il a demandé des échantillons, et s’est intéressé aux différentes méthodes des raffineries, de leurs progrès visant à la simplification des procédés et à l’économie, de manière à en maitriser le cours et à en tirer de beaux bénéfices. Les négociants expérimentés desquels il tient ces données « pensent qu’elles sont de nature à exercer une influence durable sur cette branche du commerce, et qu’elle sera toute en faveur de l’industrie, c’est-à-dire du raffineur, et au détriment du négoce, c’est-à-dire des colons »… Il va négocier au mieux des intérêts de Son Altesse Royale, etc. Il ajoute en P.S. : « Le Gal Lejeune vient d’épouser Mlle Amable Clary ». Le Prince Eugène fait transmettre cette lettre en recommandant : « Les sucres devront être vendu au moment où l’on jugera que cette vente sera moins désavantageuse »…
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