Henri Beyle, dit STENDHAL (1783-1842). L.A.,... - Lot 179 - Ader

Lot 179
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Henri Beyle, dit STENDHAL (1783-1842). L.A.,... - Lot 179 - Ader
Henri Beyle, dit STENDHAL (1783-1842). L.A., « P[aris] 13 P[luviôse ?] 11 » [2 février ? 1803], à sa sœur Pauline Beyle à Grenoble ; 1 page et demie in-4, adresse (petite déchirure réparée au cachet) Belle lettre en partie inédite à sa jeune sœur Pauline. « Il est des affaires majeures dans la vie, où le pire parti qu’on puisse prendre est de n’en point prendre. Telle est la situation où tu te trouves pour mon drap. Il me faut un beau drap noir pour faire un habit, […] du drap de soie noir pour culotte, du velour de coton mille-raye gris foncé pour pantalon, des cravates de baptiste fine. Je te rends personnellement responsable de l’envoi de ces objets ; si je ne les reçois pas avant le 30 […] je te prive des eaux et des fers sacrés, en un mot je t’excommunie »… Il lui indique les grands maîtres de musique vocale : « demande les ariettes de tenore, de prima, et seconda donna des meilleurs opera de Pergoleze, Cimarosa, Paesiello, Zingarelli, Meyer ». Il lui recommande de « lire Plutarque et Racine et de bien réfléchir sur mes lettres »… « Si tu étais aveugle, tu n’aurais aucune idée du rouge, du vert, du jaune, en général des couleurs, tu n’aurais aucune idée de la Lune, tu ne regarderais le soleil que comme un corps échaufant. Si tu ne sentais pas tu ne distinguerais pas l’odeur de la rose de celle d’un œillet. Si tu n’entendais pas tu ne distinguerais pas un mi d’un fa. &a, &a, &a. Donc nos idées viennent par nos sens. Réfléchis à cette grande vérité ». Correspondance générale, t. I, n° 46.
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