Jeanne Louise Genet, Madame CAMPAN (1752-1822)... - Lot 377 - Ader

Lot 377
Aller au lot
Estimation :
1500 - 2000 EUR
Résultats avec frais
Résultat : 2 176EUR
Jeanne Louise Genet, Madame CAMPAN (1752-1822)... - Lot 377 - Ader
Jeanne Louise Genet, Madame CAMPAN (1752-1822) lectrice de Mesdames filles de Louis XV, secrétaire et confidente de Marie-Antoinette, institutrice et pédagogue, elle dirigea la Maison d’éducation de la Légion d’Honneur d’Écouen. Manuscrit autographe, [1816 ?] ; cahier in-fol. de 11 pages et demie liées d’un ruban rose Important manuscrit justifiant sa conduite pendant la Révolution, proclamant sa fidélité à Marie-Antoinette, et en appelant au témoignage de Madame Royale. « Avant la Révolution, ma famille étoit comblée des bienfaits de la Reine, ces bienfaits m’avoient attiré des ennemis », qui l’ont calomniée. « Le voyage de Varennes, est l’époque sur laquelle on s’est attaché à noircir ma conduite » ; or elle n’était pas à Paris « lors de ce funeste départ. Avant que je m’absentasse, la Reine m’avoit prévenue du projet, Elle vouloit prendre des mesures, pour trouver dans les Pays-Bas, divers objets ». Elle fit donc faire secrètement « un trousseau complet » qu’elle fit sortir de France par sa tante Mme Cardon. « J’emballai seule avec la Reine, les diamants qu’elle vouloit faire passer à l’étranger », et qui furent portés par le duc de Choiseul à Bruxelles, où Mme Campan fit aussi passer le nécessaire de la Reine. Puis la Reine fit partir Mme Campan près de son beau-père en Auvergne : « elle pensoit qu’en Auvergne j’aurois plus de facilité pour sortir de France, […] avec l’ordre formel de la rejoindre dès que j’aurois appris, quel étoit le lieu de son séjour en pays étranger ». Avant de partir, elle confia le portefeuille de la Reine à Mme Vallayer-Coster, « peintre en fleurs » (elle l’en retira en septembre 1791 pour le remettre à la Reine). « Je partis de Paris le 1er juin, j’appris au Mont d’or l’arrestation de la famille Royale. Mon beau père se mouroit, et nous ne revînmes qu’à la moitié du mois d’août », où elle reçut de la Reine un « accueil à la fois sensible et déchirant »… Mme Campan évoque alors les trahisons de la Rochereuil, femme de garde-robe, q
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue