Robert NIVELLE (1856-1924) général. 2 manuscrits... - Lot 478 - Ader

Lot 478
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Estimation :
1200 - 1500 EUR
Robert NIVELLE (1856-1924) général. 2 manuscrits... - Lot 478 - Ader
Robert NIVELLE (1856-1924) général. 2 manuscrits autographes (fragments) et notes autographes ; 10, 15 et 6 pages in-fol Justification de l’offensive Nivelle au Chemin des Dames en avril 1917. Ces manuscrits semblent être des brouillons pour ses mémoires. Suite de la conférence de Compiègne (pag. 2 à 11). Débats lors de la réunion à Compiègne, le 6 avril 1917, du président Raymond Poincaré, du président du Conseil, des ministres de la Guerre, de la Marine et de l’Armement, du généralissime Nivelle et des quatre commandants de groupes d’armées. Castelnau déclare que l’offensive « s’imposait si on ne voulait pas laisser à l’ennemi l’initiative des opérations » ; Franchet d’Espèrey ne dit « rien de bien saillant » ; Micheler déclare « de la façon la plus catégorique que l’offensive était indispensable et qu’il fallait la faire sans tarder, sous peine d’être devancés par les Allemands » ; Pétain soutient « une offensive limitée », mais immédiate… La démission de Nivelle est refusée… Du choix du procédé tactique (pag. 5 à [17]). « On m’a parlé sérieusement à moi-même du procédé Nivelle-Mangin opposé au procédé Pétain. Je ne crois pas que le général Pétain puisse être plus flatté que moi-même […]. C’est une conception qui relève d’une mentalité trop répandue, hélas ! dans cette guerre »… Il résume la situation militaire et morale à Verdun lorsqu’il y arriva à la fin de mars 1916, puis parle de « l’offensive du 16 Avril », insistant sur l’autonomie qu’il donnait aux commandants divisionnaires, blâmant les fausses nouvelles répandues par des parlementaires, et le calcul vicié des pertes, « doubles de la réalité »… Sans s’étendre sur « ce sujet d’actualité si délicate », il assure que les offensives du 16 au 18 mai donnaient « le sentiment de la Victoire remportée »… Commentaires sur une première version de son texte : « Page 17 – 12e ligne. Je serais plus affirmatif et je dirais que : heureusement ! le Parlement était à Bordeaux car […] s’il était resté à Paris,
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