HORTENSE DE BEAUHARNAIS (1783-1837) fille... - Lot 415 - Ader

Lot 415
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HORTENSE DE BEAUHARNAIS (1783-1837) fille... - Lot 415 - Ader
HORTENSE DE BEAUHARNAIS (1783-1837) fille de Joséphine de Beauharnais, femme de Louis Bonaparte, Reine de Hollande et mère de Napoléon III. L.A.S. « H. », [Arenenberg] 28 septembre 1825, au comte Antoine-Marie de Lavalette ; 2 pages et quart remplies d’une petite écriture. Belle lettre à son cousin par alliance. Sa santé est meilleure… « le courage, la résignation ne donne pas le bonheur. Depuis la perte que j’ai faite je me sens encore plus isolée qu’auparavant, vous avez qu’autour de moi j’ai peu de ressources. Il est si difficile de trouver des cœurs amis qui vous comprennent. On reste donc toujours étrangère sur cette terre jusqu’à ce qu’il faille la quitter. […] Partout où je vais j’y suis accueillie, souvent par la curiosité, toujours par le respect et l’intérêt. Je crains même que bientôt il ne soit de bon ton de venir faire un petit pèlerinage dans mon simple ermitage. Cette année j’ai déjà eu un monde énorme depuis des souverains jusqu’à de simples particuliers. Quelques-uns m’ont fait plaisir c’étaient des anciennes amies d’enfance, d’autres prouveront qu’on peut venir chez moi sans conspirer la perte des trônes quoi qu’ils en ont, et tout ce que je demande à la France c’est de me laisser jouir de la visite de quelques amis sans que cela puisse leur nuire après ». Elle déplore l’état de la « pauvre femme » de Lavalette : « Je vois qu’il n’y a pas beaucoup d’espoir et cela est bien triste »... Elle n’est pas de l’avis de Lavalette « pour une certaine publication » (les lettres de Napoléon à Joséphine) : « l’histoire de notre tems s’écrit à présent, les attaques sur de hauts personnages qui ne seront pas réfutées, passeront pour vérité […] Mais où Walter Scott ira-t-il prendre le caractère d’un homme qu’il veut peindre et qu’il ne connaît encore que par ses ennemis et tant d’autres qui écrivent. On peindra un tyran dans son intérieur &c &c, par ses lettres qui prouvent la bonhomie, la simplicité. On apprendra à connoître le grand homme en robe de chambre et il n’y perdra pas, déjà on compose des lettres de lui, où il doit entrer de la malignité et qui sait ce que plus tard on feroit. Il est vrai qu’il n’y a pas beaucoup d’intérêt dans celles que j’ai. C’est pourquoi elles seroient insignifiantes après celles que les spéculations composeroient ; mais qu’importe, elles montrent l’homme comme il est, et croyez le il ne peut y perdre »...
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