Philippe BOESMANS (né 1936). Manuscrit musical... - Lot 196 - Ader

Lot 196
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Philippe BOESMANS (né 1936). Manuscrit musical... - Lot 196 - Ader
Philippe BOESMANS (né 1936). Manuscrit musical autographe, Intervalles pour orchestre, 1972-1976 ; [1]-50 feuillets 43 x 31 cm. Partition d’orchestre de ces trois Intervalles, dont l’écriture s’est étalée sur cinq ans. Intervalles I a été créé le 23 octobre 1972 à la Société Philharmonique de Bruxelles par l’Orchestre national de Belgique, sous la direction de Michaël Gielen, et édité chez Jobert en 1973 (durée 10 minutes). Intervalles II a été créé le 20 novembre 1973 au Conservatoire de Liège, dans le cadre des Concerts Froidebise, par les Jeunesses musicales et l’Orchestre philharmonique de Liège, sous la direction de Pierre Bartholomée, et édité chez Jobert la même année (durée 15 minutes). Intervalles III a été créé le 23 mars 1976 au Festival international d’art contemporain de Royan, par l’Orchestre philharmonique des Pays de la Loire sous la direction de Jean-Claude Casadesus, avec la soprano Elise Ross, et publié chez Jobert la même année (durée 7 minutes). [WD8]. L’effectif orchestral, divisé en deux ensembles symétriques, l’un à gauche, l’autre à droite, comprend 4 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 4 cors, 4 trompettes, 4 trombones, 2 tubas, 4 percussionnistes, 2 harpes, 2 pianos, 14 violons, 12 violons II, 12 altos, 10 violoncelles, 8 contrebasses. S’y ajoute une voix soliste (soprano) pour la pièce III, sur un poème de Bertolt Brecht : « Wirklich, ich lebe in finsteren Zeiten »… (extrait de An die Nachgeborenen des Svendborger Gedichte). « La série des trois Intervalles inaugure l’utilisation du grand orchestre qui tiendra à partir de 1972 une place prépondérante dans la production de Philippe Boesmans. Les trois parties ont été écrites séparément : le désir d’en écrire une nouvelle survenant chaque fois après avoir terminé la précédente. La constance de l’orchestration et du système harmonique fonde l’unité de ce triptyque. Le compositeur est parti d’un jeu autour de la notion d’intervalle qui s’applique ici à trois dimensions : les hauteurs (la donnée mélodico-harmonique), le temps (le moment qui sépare deux événements) et l’espace (la distance physique entre deux instruments énonçant un motif similaire). La dimension temporelle est rendue perceptible par la réitération d’événements, parfois transformés, parfois simplement répétés ; elle s’associe au jeu d’espace créé par l’orchestre disposé en deux groupes similaires » (Valérie Dufour). Le manuscrit est soigneusement noté à l’encre de Chine au recto de grands feuillets de papier calque à 32 lignes ; toutes les mesures sont numérotées ; on relève quelques traces de corrections par grattage. La pièce I porte en tête la dédicace « à C. V. » et compte 180 mesures (p. 1-17) ; la II (p. 18-34) compte 212 mesures ; la III porte en tête la dédicace « à Marcel Lemaire », et en fin la date « 7/1/1976 », elle compte 119 mesures plus 4 non numérotées (p. 35-50). Plus une feuille d’indications sur la composition de l’orchestre et l’explication de certains signes. On joint 2 parties autographes au crayon de la voix (pour Intervalles III) notées sur 2 portées : voix, et réduction d’orchestre sur la 2e (3 pages oblong d’un bifolium oblong 27 x 37 cm, et 4 pages sur 4 ff calque 35 x 27 cm), rectifiant en marge des erreurs dans la partition
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