SHAKESPEARE (William). Hamlet. Drame en 5... - Lot 408 - Ader

Lot 408
Aller au lot
Estimation :
1000 - 1500 EUR
Résultats avec frais
Résultat : 3 125EUR
SHAKESPEARE (William). Hamlet. Drame en 5... - Lot 408 - Ader
SHAKESPEARE (William). Hamlet. Drame en 5 actes. Traduction de Georges Duval. Paris : Auguste Blaizot, René Kieffer, 1913. — In-4, 286 x 196 : 227 pp., couverture illustrée. Chagrin noir, plats et dos ornés de décors distincts lamés d’or et d’argent, dos lisse, encadrement de chagrin noir à l’intérieur, orné de 7 filets dorés, doublures et gardes de soie moirée bleue et peinte, tranches dorées sur témoins, couverture et dos conservés, étui en veau peint (Louise-Denis Germain - René Kieffer). Édition parue dans la « Collection Éclectique », illustrée de 7 bois gravés et de 69 eaux-fortes dont 5 à pleine page de Georges BRUYER (1883-1962). Tirage à 250 exemplaires sur vergé d’Arches ; un des 180 contenant un état des eaux-fortes. Précieux exemplaire en reliure de Louise-Denise Germain (1870-1936). Selon Laurence Engel, dans sa préface au catalogue consacré aux reliures de cette dernière, publié en 2017, « Louise-Denise Germain a su s’imposer comme la première femme artiste non relieur à l’art de la reliure, domaine qui la passionnait. » Elle commença avec la confection d’objets en cuirs pyrogravés et teintés et ce n’est qu’en 1904 qu’elle présenta ses premières reliures. Elle n’était pas une praticienne et confiait le travail d’exécution à des relieurs reconnus tels que Chambolle fils, Kauffmann, Stroobants, Canape ou comme ici Kieffer qui a apposé sa signature. « En fait, pour elle, l’intervention artistique fondamentale était la préparation de la peau de recouvrement. Alors que, comme on le sait, le décor des reliures (dorure, estampage à froid, mosaïque, etc.) était toujours fait après la couvrure, les techniques mises en œuvre par L.-D. Germain sont — et c’est une innovation majeure bien que sans postérité — pratiquées sur la peau brute qui est ensuite confiée au praticien. Les lamés d’or et d’argent fins sont la véritable marque immédiatement reconnaissable de ses reliures » (Louise-Denise Germain. Reliures. BNF Éditions, 2017, p. 18). Les gardes méritent tout autant l’attention que la reliure. Si dans les premiers temps elle utilise des gardes traditionnelles (soie moirée ou brochée, papier marbré, etc.), elle adoptera à partir de 1922-1923 des gardes peintes à l’aquarelle ou à la gouache, différentes pour chaque ouvrage. Ce changement coincide avec l’arrivée du peintre Joseph Sima dans le cercle familial, qui devint le gendre de Louis-Denise Germain, en 1923. Le financier et amateur d’art Gabriel Thomas (1862-1934) et l’homme politique et bibliophile Louis Barthou (1862-1934) furent à l’époque ses deux principaux mécènes. Charnières frottées mais solides.
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue