Alphonse de LAMARTINE. 2 manuscrits autographes... - Lot 216 - Ader

Lot 216
Aller au lot
Estimation :
600 - 800 EUR
Alphonse de LAMARTINE. 2 manuscrits autographes... - Lot 216 - Ader
Alphonse de LAMARTINE. 2 manuscrits autographes signés (en tête à la 3e personne), [1840-1841], et 4 L.A.S. à Émile de Girardin , 1840-1853 ; 1 et 2 pages oblong in-8, et 10 pages in-8. [Vers le 5 novembre 1840]. Texte à insérer dans La Presse : « Mr de Lamartine nous écrit pour nous donner l’assurance que la plainte qu’il a portée dans Le Constitutionnel sur la publication d’un billet confidentiel de lui à Mr de Cassagnac ne se raporte qu’à la publicité donnée par d’autres que nous à cette lettre, et nullement à un journal dont il a reçu tant de preuves de simpathie et de loyauté »… – [Vers le 1er février 1841]. Note expliquant sa position sur la loi sur les fortifications de Paris : « M. de Lamartine en écoutant le vote sur les fortifications disait tout haut au milieu d’un groupe de députés au pied de la tribune : Je ne me fie pas aux réserves que fait la gauche pour la liberté. Qu’est-ce qu’un article de loi devant vingt forts et une enceinte pouvant tourner sur une ligne de télégraphe trois mille bouches à feu sur la constitution ? Quand Buonaparte s’empara du pouvoir absolu après le 18 brumaire, il appella son despotisme du nom de République. Les libéraux du tems se déclarèrent contents comme ceux d’aujourd’hui et la liberté fut perdue »… Il attaque Guizot, qui a joué avec une majorité parlementaire déterminée à « sauver le pays d’une conflagration imminente » : opposer une moitié de cette majorité à l’autre « comme a fait le ministre dans les fortifications, se mettre à la tête de l’opposition pour venir démolir cette majorité, lutter avec ses ennemis contre ses amis, nous ne savons pas si c’est ainsi que dans certains gouvernements on consolide des majorités, mais nous savons qu’en France où la politique a du cœur, c’est ainsi qu’on les humilie qu’on les contriste et qu’on les dissout ! »… Macon 19 août 1840, au sujet d’un article politique paru dans le Journal de Saône-et-Loire : « Vous l’aurez 24 heures avant tout le monde. […] on me l’attribue d’autant plus légitimement que je me désigne de mille manières [...] Je pense comme vous sur la guerre. C’est l’ennemie de la liberté et de la démocratie comme de l’humanité. Il est curieux de voir que tous les libéraux sincères à commencer par Robespierre s’y sont opposés et tous les dupeurs de peuple y ont poussé. […] Nous sommes perdus nous France, nous libéraux sincères, nous honnêtes gens, nous sommes perdus avec le monde si ces empiriques réussissent à déchainer une guerre de coalition »… – Il refuse de signer : « C’est bien mieux de jetter sa pensée que de la coudre à son nom. Les avares seuls comptent avec eux-mêmes »… Saint-Point 22 juillet 1853. Il envoie ses « mauvais vers », et n’a pas de temps pour en composer d’autres. « Je ne crois pas à la guerre. Je désire la paix comme vous »…
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue