* Amedeo MODIGLIANI (1884-1920) et Uberto... - Lot 33 - Ader

Lot 33
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Estimation :
80000 - 120000 EUR
* Amedeo MODIGLIANI (1884-1920) et Uberto... - Lot 33 - Ader
* Amedeo MODIGLIANI (1884-1920) et Uberto MONDOLFI (1877-1941) (Attribué à) Allégorie de la vie, vers 1896-98 Huile sur panneau d’un meuble sellette. Non signée. Dimensions de l’étagère : 92 x 33,5 x 29,5 cm Provenance : - Margherita Modigliani, 1947. - Anna Mondolfi, sœur d’Uberto Mondolfi, Naples, 1958. - Collection privée, Italie Suisse. Expositions : - Modigliani e i suoi, Fondazione Cini, Venise, 1999. - Modigliani y la Escula de Paris, Caja Segovia, 21 janvier - 31 août 2002, reproduit au catalogue p. 59. - A. Modigliani, Jeanne Hébuterne e gli artisti di Montmartre e Montparnasse, Castello Svevo, 2003. Bibliographie : - Anna Mondolfi, Uberto Mondolfi nel ricordo di sua figlia, Estratto della rivista di Livorno, n° 1957, Livourne, reproduit p. 12. - Jeanne Modigliani, Modigliani : Man and Myth, New York, Orion Press, 1958, cité p. 17 (daté de 1896). - Jeanne Modigliani, Modigliani sans légende, Paris, Gründ, 1961. - Lanthemann, Catalogue raisonné, Barcelone, G. Condal, 1970, n°V et VI, reproduit p. 18. - Modigliani e i suoi, Jeanne Hébuterne, André Hébuterne, Georges Dorignac, Amedeo Modigliani, Fondation Giorgio Cini, Venise, Canal Arte, 2000, reproduit p. 28. - Christian Parisot, Amedeo Modigliani, 1884-1920, Biographie, Turin, Éditions Canale Arte, 2000, reproduit p. 60. Ce lot est présenté en importation temporaire. Uberto Mondolfi est le premier grand ami de Modigliani. « Les deux enfants sont inséparables. Ils vivent des expériences communes et réalisent ensemble une première « œuvre », que Jeanne Modigliani est parvenue à dater de 1896-97, en décorant une étagère sur les montants de laquelle ils peignent d’un côté une tête de mort et une tête de femme à une coloration très vive ; de l’autre, le portrait d’un vieil homme à la longue barbe. La tête de femme et la tête de mort devaient symboliser « l’amour dans toute sa puissance destructrice », tandis que l’homme devait symboliser le mâle « succube tel qu’il est trop souvent ». Ces mots sont d’Uberto Mondolfi, précise Jeanne dans sa biographie, et elle ajoute : « Amedeo n’avait alors que 12 ans mais il faisait déjà preuve, selon Mondolfi, d’une imagination précoce et d’une telle intolérance à l’égard du conformisme familial et surtout de l’autorité paternelle, qu’une fois, le vieux Rodolfo Mondolfi crut devoir lui adresser d’âpres reproches… » (Christian Parisot, Amedeo Modigliani, 1884-1920, Biographie, Turin, Éditions Canale Arte, 2000, p. 58).
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