Raymond Sudre (1870 - 1962) Héléna, cité... - Lot 159 - Ader

Lot 159
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Raymond Sudre (1870 - 1962) Héléna, cité... - Lot 159 - Ader
Raymond Sudre (1870 - 1962) Héléna, cité roussillonnaise rêve à son antique splendeur Bronze à double patine brun clair et ocre rouge. Signé « Raymond Sudre » sur le côté du fauteuil. Porte la marque du fondeur « SIOT PARIS » et le n° 628 / E à l’arrière. 21 x 15,5 x 17 cm Œuvres en rapport : - Raymond Sudre, Héléna, cité roussillonnaise, rêve à son antique splendeur, 1902, Plâtre patiné, 200 x 129 x 167 cm, signé Raymond Sudre et daté 1902, acheté au salon de la Société des artistes français à Paris en 1902, n° cat. 2869, Central national des arts plastiques, en dépôt au musée Hyacinthe Rogaud de Perpignan, n° inv. FNAC 1141 - Raymond Sudre, Héléna, cité roussillonnaise, rêve à son antique splendeur, 1902, marbre, H. 192 cm, Carcassonne, Jardin André-Chenier Né à Perpignan et fils de marbrier, Raymond Sudre se forme aux Beaux-Arts de Paris, dans les ateliers d’Alexandre Falguière puis d’Antonin Mercié. Second Grand Prix de Rome en 1900, il connaît véritablement le succès au Salon des artistes français de 1902 avec Helena, cité roussillonnaise rêve à son antique splendeur. Il reçoit le prix Desprez pour cette œuvre ainsi qu’une bourse de voyage lui permettant d’arpenter l’Europe, de l’Espagne aux Pays-Bas pour parfaire son style et sa formation. L’État lui commande en 1905 une version en marbre de cette Hélène. L’œuvre sera finalement installée dans le Jardin des Plantes de Carcassonne en 1907. Le modèle de notre bronze était pourtant destiné à la ville d’Elne, Elna en catalan, proche de Perpignan. Sudre s’inspire tout à la fois du nom de cette ville et de la figure féminine à laquelle elle est associée depuis le IVe siècle lorsque l’empereur Constantin y fait construire un caestrum auquel il donne le nom de sa mère, Hélène. Le marbre de Sudre n’intègrera finalement jamais cette ville. L’œuvre fait en effet scandale. Le sculpteur n’a pas représenté l’allégorie que la ville d’Elne attendait. Il crée une femme à la pose à la fois méditative et langoureuse bien loin des représentations grandioses de sainte Hélène découvrant les reliques de la Passion.
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