François Pascal Simon GÉRARD, dit BARON GÉRARD... - Lot 53 - Ader

Lot 53
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François Pascal Simon GÉRARD, dit BARON GÉRARD... - Lot 53 - Ader
François Pascal Simon GÉRARD, dit BARON GÉRARD (Rome, 1770 - Paris, 1837) Étude de cheval pour l’entrée d’Henri IV dans Paris Toile Annotations à droite au crayon Une étiquette ancienne en bas à gauche, portant le numéro 153 ou 155, et une autre reportée au dos sur le châssis : « L / 13 / 27 ». Selon la tradition familiale, ces étiquettes furent probablement appliquées pendant le partage successoral du comte Foy. 80,8 x 64,6 cm Provenance : - Baron Henri Gérard (1818-1903), neveu et héritier du baron François Gérard. - Comtesse Marie Foy (1849-1915), fille du précédent ; demeuré dans sa descendance. - Hôtel Drouot, Mes Kapandji-Morhange, 18 décembre 2015, n° 52. Si Gérard connaît le succès sous la Révolution puis l’Empire, les rois et les princes de la Restauration ne lui sont pas pour autant défavorables. Grâce à Talleyrand, il obtient la réalisation d’un portrait de Louis XVIII qu’il présente au Salon de 1814. Satisfaite, la Maison du roi lui commande en 1816 l’une de ses plus célèbres compositions, L’Entrée de Henri IV à Paris (Versailles, musée du Château), tableau que prépare notre esquisse. Première grande composition depuis l’exil de David à ne présenter ni des héros de l’antiquité, ni un haut fait napoléonien, L’Entrée de Henri IV dans Paris connaît un immense succès lors de sa présentation au Salon. Le peintre reçoit de nombreux éloges, provenant notamment de Madame de Coigny, du comte de Noailles ou encore d’Elisabeth Vigée-Lebrun qui y voit : « le plus parfait » de ses ouvrages. Étude préparatoire de la monture royale, au centre du tableau, notre esquisse illustre la technique du peintre telle que la décrit Marie-Eléonor Godefroid (1778-1849), son élève : « Il arrêtait ses compositions en établissant de sa main sur la toile le dessin et l’effet par une première ébauche ». La souplesse d’écriture du dessin, la fluidité de la matière et le frotti presque [CR}« nonchalant » sont des éléments caractéristiques des esquisses de l’artiste. Le motif du cheval est relativement rare chez Gérard. On le retrouve essentiellement au sein de ses grandes compositions historiques, comme nous pouvons le voir sur notre toile, ainsi que dans quelques œuvres dans son corpus. Il apparaît notamment dans une peinture de jeunesse L’Enseigne de l’auberge du Cheval blanc, 1794 (C. Bazin, d’après le baron Gérard, L’Enseigne du Cheval Blanc, 1854). Aujourd’hui disparue, cette double enseigne pendante présentait sur une de ses faces un cheval au repos à l’écurie et sur l’autre un cheval en liberté. C’est ce dernier qui a servi de base à l’élaboration de notre esquisse, sa position étant identique à celle de notre animal, à l’exception de l’encolure et de la tête. Les dimensions des deux œuvres sont également proches. De plus, une source indique que Gérard aurait repeint son enseigne en 1815, ce qui pourrait expliquer l’utilisation de ce motif dans son tableau l’année suivante.  
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