LE RÉVEIL 1ère année : n° 1, 2 janvier 1858-n° 52,... - Lot 110 - Ader

Lot 110
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Estimation :
1000 - 1300 EUR
LE RÉVEIL 1ère année : n° 1, 2 janvier 1858-n° 52,... - Lot 110 - Ader
LE RÉVEIL 1ère année : n° 1, 2 janvier 1858-n° 52, 25 décembre 1858 ; 2e année : n° 1, 1er janvier 1859-n° 16, 16 avril 1859. Il manque le n° 2 de la 2e année. Le Réveil est absorbé le 24 avril 1859 par Les Salons de Paris, Chronique hebdomadaire, qui deviennent Les Salons de Paris et Le Réveil réunis, Journal littéraire illustré (Tomes I à V, 21 mars 1858-1er mai 1862). Paris, Aux Bureaux du Réveil, Directeurs : Marie et Léon Escudier. Rédacteur en chef : Adolphe Granier de Cassagnac.  Textes de Jules Barbey d’Aurevilly, Émile Bégin, Charles Brifaut, Adolphe Granier de Cassagnac, Léon Escudier, Marie Escudier, Ernest Hello, Octave Lacroix, Victor de Laprade, Marquis A. de Lauzière, Léo de Neulsort, Amédée Pommier, Th. Sauvage, Théophile Silvestre, Louis Veuillot, Auguste Vitu, etc. 68 livraisons (sur 69 parues) en 1 vol. in-folio relié. Joint : – 1 coupure de L’Illustration du 3 juillet 1852 pour un article « œuvres littéraires » de M. Granier de Cassagnac ; – 1 L.A.S. de Jules Barbey d’Aurevilly à Dutacq (s.d. [début avril 1855]) ; – 8 p. extraites de la Revue des Sciences humaines (janvier / mars 1954) pour Marginalia inédits de Baudelaire par Joseph Bollery ; – 1 portrait-charge de Barbey d’Aurevilly publié vers 1865 ; – 1 portrait (gravure) de Barbey d’Aurevilly ; – 1 portrait de Louis Veuillot, extrait du Monde illustré (mai 1863). Le n° 20 du 15 mai 1858 est en double et l’un est relié à part avec ces documents joints : – 1 portrait (gravure) de Barbey d’Aurevilly par Perrichon ; – 1 portrait de Baudelaire gravé par Bracquemont ; – Portrait charge de Granier de Cassagnac, extrait du n° 17 du Journal pour rire (1852) ; – Le n° 101 (1869) de la Chronique illustrée avec en 1ère page un grand portrait de Jules Barbey d’Aurevilly par E. Penauille ; – Le tirage à part de « Marginalia inédits de Baudelaire » par Joseph Bollery, publié dans la Revue des Sciences humaines (1954), avec un envoi autographe signé à André Vasseur. Fondé par Granier de Cassagnac et les frères Escudier, éditeurs de musique et musicographes, ce journal polémiste et bonapartiste se proposait « d’assainir la littérature ». Son principal collaborateur fut Jules Barbey d’Aurevilly, qui se fâcha cependant avec Granier de Cassagnac, lui reprochant trop de souplesse. Barbey d’Aurevilly cessa sa collaboration au Réveil en septembre 1858 et la fougue et la verve critique du Connétable, qui voulait secouer « la torpeur des marmottes du Second Empire », laissa alors la place à une petite chronique morale, sociale et mondaine.
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