Constant COQUELIN aîné (1841-1909). 30 L.A.S.... - Lot 41 - Ader

Lot 41
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Constant COQUELIN aîné (1841-1909). 30 L.A.S.... - Lot 41 - Ader
Constant COQUELIN aîné (1841-1909). 30 L.A.S. « Coq » ou « Coquelin », 1894-1908, à Louis Nordheim à Hambourg ; 50 pages formats divers (nombreuses cartes-lettres avec adresses). Correspondance amicale du comédien. [Louis Nordheim (1847-1921), fils d’un marchand de cuirs, rencontra Félix Faure en 1867, lors d’un voyage d’apprentissage au Havre. Ils devinrent amis, et Faure fit connaître le tout-Paris à Nordheim qui faisait des séjours réguliers dans la capitale.] La correspondance commence à la disparition de la mère de Coquelin en 1894, puis s’arrête pour reprendre dans les années 1903-1908. Coquelin écrit de Paris, mais aussi pendant ses tournées en France, en Europe ou au retour d’Amérique, pendant ses vacances, ou ses séjours à Cambo, chez Rostand, et dans les dernières années de sa vie de Couilly-Pont-aux-Dames, dans la maison de retraite pour artistes qu’il a fondée et où il aime venir se reposer. Les lettres montrent son activité théâtrale intense, évoquant les tournées, les représentations, les répétitions, les succès : La Montansier avec Réjane (Londres 1904) Thermidor, Les Oberlé, L’Avare (« J’ai été non un avare, mais l’Avare de Molière »), les reprises de Cyrano « qui exige toujours un travail du diable » (1905)… Lors d’une tournée en Allemagne, il rencontre au château de Neudeck l’Empereur (Guillaume II) dont il fait l’éloge. Il est souvent question de cigares « Jubilos » que Nordheim lui envoie de Hambourg, des amis parisiens (Faure, Waldeck, Barrère…) et aussi d’achat de tableaux : « Je vois le paysage de Diaz, si on pouvait l’avoir pour une demi-douzaine de mille ce serait bien, le Fromentin pour une dizaine de mille irait aussi »… À partir de 1904, il attend avec enthousiasme et impatience la pièce que Rostand écrit pour lui, Chantecler. De Bordeaux, il écrit : « On a lu le 1er acte de Chantecler. Je ne puis vous exprimer la folie, l’extase et l’admiration de tous ceux qui assistaient à la lecture. C’était un véritable délire !... ! Je vais entendre le 4ème acte chez Rostand… et causer avec lui de l’exécution de cette incomparable histoire »… 1905 : « je ne crois pas encore avoir cette saison la pièce de Rostand » 1908 : « Nous répétons Chantecler, et cela va être un terrible travail s’il faut se hausser à la hauteur de toutes les beautés ». 13 août 1908 : « Je suis sur le second acte de Chanteclerc : c’est admirable »… Dans les lettres de 1908, il fait part de sa fatigue et de son surmenage ; il ne pourra créer Chantecler, puisqu’il mourra le 27 janvier 1909.
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