Jean-Nicolas CORVISART (1755-1821) médecin

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Jean-Nicolas CORVISART (1755-1821) médecin
P.A.S., Orléans 11 avril 1814; 2 pages in-4. Consultation de l?Impératrice Marie-Louise, cinq jours après l?abdication de Napoléon, qu?elle pensait suivre en exil. [Moins de quinze jours plus tard, elle partira pour l?Autriche avec l?Aiglon et sa suite, dont le Docteur Corvisart.]{CR}«La santé de S.M. l?imperatrice, fatiguée depuis longtems, a commencé à s?altérer plus sensiblement depuis l?époque du départ de l?Empereur; et la nature des circonstances y occasionnait chaque jour une dégradation remarquable, lorsque les derniers événemens lui ont porté les atteintes les plus violentes: le tumulte le plus désordonné trouble et remplace les fonctions nerveuses ordinaires et, par une suite nécessaire, toutes les autres fonctions soumises à la puissance nerveuse régulière en ont reçu des altérations plus ou moins fortes. [...] Les spasmes fréquens qui ne cessent d?avoir lieu se portent plus spécialement sur la poitrine, y causent des étouffemens qui vont quelquefois jusqu?à une suffocation insuportable, dont des crachemens de sang assez légers pourtant, sont la suite trop ordinaire, et inquiétante à cause d?un point douloureux fixe vers le milieu de la poitrine, tant au devant de cette partie qu?entre les épaules, et à cause de la conformation de cette région sur laquelle je n?ai cessé d?avoir les inquiétudes les plus fondées, depuis que la connaissance de l?état physique et de la santé de S.M. est soumise et confiée à mon observation»...{CR}Il pense «que S.M. ne peut pas, sans compromettre sa santé d?une manière funeste, entreprendre un voyage un peu long et toujours fatiguant; que le mauvais état de ses nerfs et le délabrement de sa poitrine, qui devient le centre de toute leur agitation et où la commotion semble retentir, donne tout à craindre pour une vraie et grave maladie [...]; qu?au point même où en sont les choses, la prudence et les lumières de la médecine regardent comme indispensable que l?impératrice jouisse quelque tems d?un grand calme physique dans un lie
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