VOLTAIRE

Lot 220
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VOLTAIRE
L.S. «V» avec 7 lignes autographes, Colmar 2 octobre [1754, à François-Louis Defresney]; 2 pages in-4. [IV, 3868] «J'use de votre permission, Monsieur, en vous envoïant ce paquet qui m'est très-essentiel. Si notre ami Toinar allait quelquefois à Paris à la Comédie, je vous prierais de l'engager à passer chez un libraire nommé [Michel] Lambert qui vend de bons et de mauvais livres tout auprès de la Comédie française, et qui lui donnerait un paquet poux moi. Si vous pouvez obtenir de ce Toinar qu'il fasse cette petite commission, je vous aurai une obligation très-grande. Madame Denis vous fait mille compliments: elle est tout comme moi; elle vous aime de tout son coeur, et abuse prodigieusement de vos bontés. Elle se sert de votre nom avec une liberté dont elle commence à être honteuse. Il y a trois ou quatre caisses qui doivent arriver, les unes par le coche, les autres par les rouliers; nous vous en demandons bien pardon. Ayez la bonté d'ordonner qu'on les garde. Nous espérons toujours venir les prendre à Strasbourg»... Puis Voltaire ajoute de sa main, à propos d'une pièce composée par Defresney: «Je ne devrais vous parler que de Colin et de Nicette, et point du tout de Toinard. On dit que ce Colin et cette Nicette sont charmants. Strasbourg est donc comme l'ancienne Grèce où les Orfées mettaient leurs vers en musique. Vous jugez bien que je vous en aime cent fois davantage».
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