Théodore de BANVILLE. 3 L.A.S., Paris 1887-1890,... - Lot 156 - Ader

Lot 156
Aller au lot
Estimation :
200 - 300 EUR
Théodore de BANVILLE. 3 L.A.S., Paris 1887-1890,... - Lot 156 - Ader
Théodore de BANVILLE. 3 L.A.S., Paris 1887-1890, à Philippe Gille ; 4 pages in-8, enveloppes. Très intéressante correspondance à Philippe Gille à propos de son Herbier. Critique et journaliste, écrivain et librettiste entre autres pour Offenbach et Massenet, Gille publie en 1887 chez A. Lemerre un petit recueil de poésies, intitulé L’Herbier, pour lequel Banville le félicite avec enthousiasme. Belles lettres sur L’Herbier, recueil de poésies de Gille paru en 1887 et réédité en 1890. 27 mai 1887 : « L’Herbier m’a tout à fait ravi, par la justesse, par la délicatesse, par la grâce intense des sentiments, par la fraîcheur des images, et par une exécution très pure, exempte du charlatanisme de ses faciles violences. Ce poète ému, discret, profondément touché et ayant la douleur de la souffrance, je l’avais depuis bien longtemps deviné, même à travers les mers de l’opéra comique ! »... 5 novembre 1890, il a été content de relire ce recueil, dans sa nouvelle édition augmentée « de ces quelques poèmes dictés par un sentiment délicat et profond, jamais banal. [...] Votre volume, tout augmenté qu’il est, est encore mince comme Chérubin ; mais devient-il Falstaff, tout le monde sera content »... 9 novembre 1890, au sujet d’une faute typographique : « Ce n’est pas vous, artiste délicat, si exquis, si précis, que j’aurais accusé de cette pointe cruelle tombant sur le mot Brisant ! Ce sont là des vétilles dont il faut prendre son parti » ; cela est même arrivé à Hugo : « Il y a dans La Légende des Siècles de notre maître une faute qui fausse tout le sens d’une des plus belles phrases, et qui n’a jamais pu être corrigé dans aucune édition ! »...
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue