Christine de Suède (1626-1689) Reine de Suède ;... - Lot 539 - Ader

Lot 539
Aller au lot
Estimation :
8000 - 10000 EUR
Christine de Suède (1626-1689) Reine de Suède ;... - Lot 539 - Ader
Christine de Suède (1626-1689) Reine de Suède ; fille unique de Gustave II Adolphe, elle lui succéda en 1632, et fit de sa cour un foyer d’humanisme, avant d’abdiquer en 1654. L.A.S. « Christine », [3 février 1652, à Pierre Chanut] ; 5 pages in-4 avec ratures et corrections (quelques taches et petites déchirures marginales avec perte de quelques lettres, cote d’inventaire notarial). Importante lettre à l’ambassadeur de France en Suède, grand ami de Christine auprès de qui il avait introduit Descartes, lors de sa négociation en faveur de la Reine au Congrès de Lübeck en faveur d’une paix générale du Nord. Elle est confuse des soins que Chanut prend pour l’obliger. « Jay si peu merité de vous les sentiments d’affection que vous me tesmoingés que je confesse librement de vous estre redevable à un point quil me sera difficil de me degager des obligasions que je vous ay. Vous demandes de moy la permission de retourner en France, et vous prenes la peine d’emploier leloquance de vostre bel esprit, pour obtenir de moy ce qui nest pas en mon pouvoir de vous octroier, vous prenes plaisir de me faire croire que vostre liberté est entre [mes] mains, touttes ces belles galanteries font voir la delicatesse et la bauté de vostre esprit, mais elle ne sauroit me rendre vaine, et je vous asseure que je nabuseres jamais de vos civilités. […] je say comment je dois user du pouvoir que le Roy ma donné sur vous, je nignore pas que je dois remettre entierement entre ses mains le droit quil a voulu partager avec moy, cest pourquoy Monsieur que je me repoze sur les ordres que vous aures receus de luy, cet a luy de disposer de vostre employ comme il le jugera bon, toutefois jespere de son amitié, quil mestera en consideration ce mesmoire », et ce sera à lui « de juger de laffaire du traitté »… Elle lui a déjà dit son sentiment sur leur réponse : « jugés vous-mesme se que vostre a[ffaire] poura ou nuire ou profiter a ceste negotiasion » ; qu’il consulte le sieur Salvius [son ancie
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue